GUICHARD Francois

 

Notre camarade François Régis  GUICHARD de la 111 est décédé le 8 mars 2017.

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Cérémonie de crémation de Régis Guichard

Ce Lundi 20 mars à midi, le temps était gris et triste comme nos pensées*. Dans l’enceinte du crématorium de Nice, Régis (François) Guichard de la Brigade 111, réunissait sa famille et ses nombreux amis autour de son cercueil pour un dernier rendez-vous de l’affection et de l'Amitié.

GUICHARD Francois obsques

Le 8 mars précédent, dans le sommeil d’une dernière sieste, il nous avait quittés brusquement.

L’évocation, par sa compagne Catherine et sa sœur, de ce que fut sa vie, nous a fait découvrir les facettes multiples et successives d’une personnalité très attachante.

L’enfant doux et affectueux, est devenu l’adolescent insouciant que nous avons connu à Issoire et pour certains, dans sa première affectation. A la recherche de sa place, il s’est senti à l’étroit dans le métier militaire qu’il quittera dans des conditions pour le moins conflictuelles.

Plusieurs emplois ne satisferont pas le Jeune homme «accro» à l’adrénaline des rallyes automobiles, auxquels il consacre alors son temps et ses moyens.

Il découvrira sa voie en entrant, après un BTS, dans l’Enseignement professionnel comme professeur de mécanique automobile, d’abord à Nice puis à Grasse où, passionné par la transmission de ses savoirs, il mènera à son terme, une carrière heureuse.

Sa retraite, il la vivait dans le superbe village de Tourettes-sur-Loup, proche de Grasse, Vence, Nice . . du paradis, quoi ! La sagesse de la maturité bien installée, il y cultivait l’amitié et la convivialité dans sa villa «la Bressane».

Surtout, il avait renoué avec bonheur avec nous, ses amis de jeunesse, en participant aux rassemblements de sa promotion d’Issoire: La «De Bange». Il avait prêté son concours dynamique et joyeux au bon déroulement de « Hyères 2015 » ce dont nous lui seront toujours reconnaissants*.

A 12 heures trente ce jour-là, nous nous sommes définitivement séparés de Régis, emporté symboliquement par deux colombes blanches lâchées dans le ciel niçois, toujours gris et triste comme nos pensées.

 

*Jacques Colbus (B112), Louis Paulin (B115)